Les bonnes raisons d’investir de façon responsable pour constituer son apport immobilier

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L’achat d’un bien immobilier est une étape importante qui nécessite de l’anticipation, notamment dans la constitution d’un apport immobilier. Mais qu’est-ce qu’un apport immobilier ? 

Il s’agit de la somme d’argent que l’on épargne lorsque l’on veut obtenir un prêt pour l’achat de son bien immobilier. De cette façon, vous diminuez considérablement votre endettement et aux yeux des banques, vous prouvez que vous êtes un profil sérieux et stable !

Cela vous permettra d’emprunter avec un meilleur taux, car qui dit moins de risque aux yeux du prêteur, dit moins de précaution à prendre de son côté. De plus, des frais fixes sont associés à l’achat d’un bien, tels que les frais de notaire par exemple. Ces frais n’étant pas compris dans l’emprunt immobilier, vous devez détenir cette somme sur un livret d’épargne. 

1 - Comment constituer son apport personnel ? 

Tout d’abord, définissez-vous des objectifs, par exemple : 

  • Je souhaite économiser au moins 1 000 euros cette année 
  • Je souhaite mettre de côté au moins 100 euros par mois 
  • Je souhaite réduire le crédit de mon prêt immobilier 
  • Je souhaite pouvoir partir en vacances cette année 

Puis, essayez de tenir ces objectifs sur le long terme. Vous montrerez alors aux prêteurs que vous savez gérer votre argent. Vous obtiendrez un prêt immobilier plus facilement et à un taux plus avantageux ! 

 2 - Où épargner cet argent ? 

Pour votre projet immobilier, il existe différentes enveloppes d’épargne, présentant différentes caractéristiques. L’enveloppe que vous choisissez doit dépendre de votre profil et de vos projets. Voici les principales enveloppes existantes pour se constituer un apport : 

Le PEL et le CEL 

Quand on parle d’épargne immobilière, le PEL nous vient naturellement en tête. Le PEL ou même le CEL, Plan Épargne Logement et Compte Épargne Logement, permettent d’obtenir un prêt immobilier à taux intéressant. En dehors de la volonté d’acquérir un bien immobilier, les avantages fiscaux et de rentabilité sont minimes puisque depuis 2016, le taux du PEL est de 1% et 0,25% pour le CEL. 

Livret A 

Ensuite, vient le Livret A, le placement le plus répandu en France. Il est sans frais et l’argent épargné peut être retiré à tout moment. Mais son plafond est fixé à 22 950€ et depuis février 2020, son taux d’intérêt est de 0,50%, ce qui ne couvre pas l’inflation. 

Assurance vie 

C’est le couteau suisse des placements à long ou moyen terme ! On compte environ 13 millions de contrats d’assurance vie en France. Pourquoi un tel succès ? Son taux d’intérêt est supérieur à celui du Livret A et il est possible de débloquer son argent à tout moment. Cette enveloppe présente également de nombreux avantages fiscaux, surtout après que votre contrat ait atteint une durée de 8 ans.  

Il est cependant important de comprendre qu’il existe deux types d’assurance vie distincts :  

  • L’assurance vie en fonds euros, avec un rendement moyen de 1,3% en 2020, ne compensant pas l’inflation mais assurant une garantie du capital.  
  • L’assurance vie en unité de compte, permettant d’atteindre des rendements nettement plus conséquents, mais à capital non garanti, celui-ci peut évoluer à la hausse comme à la baisse. 

Le PER 

Ce placement est aussi dans une optique de long terme. Le Plan Épargne Retraite est une épargne que l’on prépare généralement pour s’assurer une retraite sereine. En principe, il n’est possible de retirer ses fonds qu’à ce moment-là, mais il existe des exceptions. L’une d’elles est le financement d’une résidence principale. De ce fait, le PER peut tout à fait vous accompagner dans le développement de votre projet immobilier. 

3) Une nouvelle façon d’épargner : l’investissement responsable 

Le saviez-vous ? Les Français font partie de ceux qui épargnent le plus dans le monde ! En effet, la France se trouve juste derrière l’Autriche et les États-Unis selon l’Expert Market.  

On peut aussi observer divers épisodes qui ont chamboulé la manière d’épargner des Français, notamment avec la pandémie du COVID-19. De ce fait, en 2019, on observe que les Français privilégient l’épargne de précaution plutôt que les projets à long terme, dans le but d’anticiper une autre crise. Cette stratégie convient pour une partie du patrimoine sur le court terme, toutefois sur le long terme cela mène à une baisse du pouvoir d’achat, inévitable en plaçant son épargne uniquement dans des enveloppes au taux d’intérêt inférieur à l’inflation.

La digitalisation de l’épargne au service de la transparence 

En parallèle, les Français considèrent de plus en plus les solutions digitales comme les banques en ligne ou les solutions d’épargne en ligne. Car contrairement aux acteurs traditionnels, les outils en ligne sont simplifiés, ils peuvent gérer leur épargne en autonomie sans renoncer à la personnalisation. 

De plus, les frais de gestions sont bien plus avantageux. Ils représentent généralement entre 1,6% et 2,5% de frais de gestion annuels tout compris contre 3% à 4% pour les solutions plus traditionnelles. 

Aussi, certaines solutions en ligne se veulent plus transparentes et pédagogues dans la gestion des portefeuilles des épargnants et dans les frais associés au portefeuille d’épargne.  

La question qu’il reste à se poser désormais c’est : où va mon argent ? En effet, dans les institutions bancaires classiques, l’argent épargné contribue en grande partie au développement d’industries néfastes, tels que les énergies fossiles ou l’armement. 

L’épargne, un secteur opaque et polluant 

Selon Oxfam, l’épargne d’un Français avoisine jusqu’à 11 tonnes de CO2 par an ! Comment l’épargne peut-elle produire du CO2 ? L’argent est réinvesti par ses détenteurs dans des industries très néfastes, comme les énergies fossiles ou l’armement. Notre épargne pollue donc plus que notre consommation personnelle. Paradoxalement, nous tentons de diminuer notre impact en achetant une voiture électrique, tout en finançant des puits de pétrole. 

Pour limiter le poids carbone de leur épargne, beaucoup de Français se sont tournés vers l’ISR, l’investissement socialement responsable. Cela signifie qu’en plus du rapport rendement / risque traditionnel, est ajoutée une dimension sociale, responsable et durable à votre épargne. Ainsi, lorsque vous investissez dans l’ISR, vos investissements financent des entreprises qui répondent aux critères ESG. Ceux-ci vont de pair avec l’ISR, ce sont des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. 

Aujourd’hui, de plus en plus de Français ont la volonté d’investir dans des fonds qui respectent ces critères durables et environnementaux. Afin de s’en assurer, les labels Finansol, ISR ou encore Greenfin existent dans le but de garantir un certain niveau d’exigence. Toutefois, à certains égards, ces labels ne vont pas assez loin en ne procédant pas, pour certains, à une exclusion sectorielle stricte des industries néfastes comme les énergies fossiles ou encore en ne prenant pas en compte l’empreinte carbone. 

C’est pour remédier à cela qu’est né Goodvest. Ce nouvel acteur de l’épargne se veut transparent sur l’empreinte carbone des investissements et sur leur composition, tout comme sur les frais qui y sont associés. Cette fintech construit les premiers portefeuilles d’assurance-vie alignés avec l’accord de Paris en termes de trajectoire de réchauffement climatique.