Le Grand Paris fait grimper les prix !

C’est désormais une certitude Paris s’élargira à l’horizon 2030 à toute sa périphérie. Ce chantier titanesque avec comme figure de proue, l’arrivée de la ligne à grande vitesse permet déjà de faire voltiger les prix au-delà de toutes les attentes. Avec la création de 4 nouvelles lignes (15,16, 17 et 18) ainsi que le prolongement des lignes (4,11, 12 et 14), le projet est ambitieux et devrait être achevé «  à l’horizon 2030 » selon les propos du Premier ministre Édouard Philippe.

Bien que le chantier s’étende sur plusieurs années, certaines lignes seront terminées plus tôt. Une nouvelle qui fait le bonheur de quelques villes franciliennes.

Les prix s’envolent

L’étude du réseau immobilier Guy Hoquet révèle que certaines villes proches de la capitale voient leur prix croître à vitesse grande v. C’est notamment le cas à Issy-les-Moulineaux où le prix du m2 aurait été évalué à 8621 €, en moyenne, au premier semestre 2018, soit une hausse de 19 % par rapport au premier semestre 2017. D’autre part, les prix à Saint Ouen ont augmenté de +18% sur une année et de +7% à Saint-Denis. La raison est simple : leur nouveau métro devrait sortir du sol à l’horizon 2020. Les Lilas semble également être bien parti dans la course à l’envolée la plus spectaculaire de l’année. Le prolongement de la ligne 11 de métro à l’horizon 2022 a ainsi fait flamber les prix dans la commune francilienne de (+12%).

Des villes, telles que Drancy (+17%) , Saint-Maur (+7%) ou encore Clamart (+20%) voient également leur prix grimper bien que la mise en circulation du nouveau métro ne soit pas prévue avant 2030.

Quid des derniers de cordée ?

Alors que les prix grimpent dans de nombreuses villes, bénéficiaires du projet du grand Paris, les derniers de cordée peinent à s’accrocher et l’on constate même une baisse des prix dans de nombreuses villes de région parisienne. C’est le cas de Rueil-Malmaison (-10%), Viry-Châtillon (-4%) ou encore de Bagneux (-3%). Des baisses qui apparaissent toutefois logiques aux yeux de Fabrice Abraham, directeur du réseau Guy Hoquet : « Dans le cas de Rueil-Malmaison et Chaville, il s’agit d’un effet de régulation de marché, puisque ces deux villes avaient fortement augmenté dans un premier temps. Elles subissent donc un rééquilibrage naturel. Pour Bagneux et Viry-Châtillon, nous pouvons nous interroger sur le potentiel d’attractivité de ces villes, car elles apparaissent comme des communes où il fait moins bon vivre et sont donc, mécaniquement, moins demandées. »

Dans tous les cas, il est toujours temps d’acheter si vous escomptez faire une plus-value à la revente. Alors, filez tout de suite simuler votre crédit. ?