Quelles différences y a-t-il entre les frais de garantie et l’assurance de prêt  ?

Afin que vous puissiez saisir les différences qui existent entre les frais de garantie d’un prêt immobilier et les garanties d’une assurance de prêt, nous allons revenir en détail sur chacune des deux notions. Ces garanties disposent de modalités permettant de limiter les risques de défaillance et sont également mises en place dans le but de protéger l’emprunteur.

Frais de garantie prêt immobilier

Alors que les durées de prêt s’allongent et que les apports des ménages emprunteurs diminuent, en prêtant, les banques prennent de fait de plus en plus de risques. Afin de se protéger contre le non-remboursement, les institutions financières exigent donc une garantie qui leur permettra de récupérer les montants prêtés en cas de défaut de paiement des emprunteurs.

Trois types de garanties se distinguent :

  • Le Privilège de Prêteur de Deniers (PPD) : C’est avec l’hypothèque conventionnelle et le cautionnement l’une des garanties qu’un prêteur peut demander afin d’accorder un crédit immobilier. Ce privilège permet à la banque d’exiger la saisie puis la vente du bien en cas de non-paiement de l’acquéreur. Dans le cas suivant, la banque pourra prélever la part du capital restant due sur le montant global de la revente.
  • L’hypothèque : En cas de défaut de paiement, la banque peut demander la saisie puis la vente aux enchères du bien afin de récupérer les sommes prêtées. À l’inverse du PPD, il est impératif de payer la taxe de publicité foncière ainsi que les frais d’enregistrement au bureau des hypothèques.
  • Le cautionnement : A contrario de l’hypothèque, le cautionnement ne nécessite aucun frais d’enregistrement puisqu’aucun notaire n’est sollicité dans l’opération. En cas d’impayés de l’emprunteur, un organisme financier prendra le relais. Une personne physique peut également être caution, dans la limite de ce que son patrimoine permet.

Garanties de l’assurance emprunteur

Une assurance crédit vous permet de vous protéger en cas de décès, d’invalidité et d’arrêt de travail prolongé. Sur ce dernier point, une franchise de 90 jours est généralement appliquée, mais ce délai varie en fonction des assurances. Il faut par ailleurs être attentif à des définitions comme celle des « maladies non objectives » : la plupart des assurances vont exclure la dépression et le mal de dos si ces pathologies n’ont pas entraîné une hospitalisation ou une opération… Des cas plutôt rares, pour des maladies plutôt communes…

Enfin, vous pouvez également souscrire à une garantie IPP, d’Incapacité permanente partielle. De manière générale, une assurance couvre un individu invalide de manière permanente à 66%, à savoir un cas déjà grave, telle une paraplégie. Autant assurer ses arrières et opter pour une garantie IPP à 33%.

Dans les grandes lignes, deux choix s’offrent à vous : vous pouvez prendre l’assurance proposée par votre banque, ce qui est la règle quand on souscrit un crédit directement auprès d’un établissement bancaire. Si cette option semble la plus simple, elle ne sera pas forcément la plus avantageuse : si vous êtes jeune et en bonne santé, vous paierez cher. La seconde option est donc la plus sage : en passant par un courtier comme HelloPrêt, votre assurance sera négociée par ce dernier auprès d’un établissement externe. L’avantage : elle sera individualisée et adaptée à votre situation personnelle. Dans tous les cas, des critères comme votre âge, votre état de santé ou votre tabagisme auront une influence certaine.

Attention au côut global de votre crédit

Les détails de ces différentes garanties peuvent s’avérer très compliqués et chronophages à négocier, d’autant que les emprunteurs sont souvent novices en la matière. Pour cela, un courtier en prêt immobilier peut permettre de gagner un temps précieux et de peaufiner chaque point du prêt avec minutie afin de s’engager sereinement. Ainsi, ce dernier négociera les frais de dossiers, la modularité des échéances, mais également les pénalités en cas de remboursement anticipé.