Notaire : nos conseils pour obtenir votre prêt immobilier

Le métier de notaire est une profession réglementée, que vous exercez soit sous le statut de notaire libéral, soit sous le statut de notaire salarié. Il sera plus aisé d’obtenir un prêt immobilier en tant que notaire salarié, mais le fait d’être travailleur indépendant ne vous empêche pas d’accéder à un financement. Vous devrez simplement prouver l’ancienneté de votre activité et disposer de revenus suffisants. Focus sur le prêt immobilier pour notaire !

Comment obtenir un prêt immobilier pour notaire ?

Pour déterminer si elles acceptent de financer votre projet immobilier, les banques établissent votre scoring, ou credit score. Celui-ci permet de mesurer le risque de défaillance dans le remboursement et conditionne donc la faisabilité de votre achat immobilier. Il est établi en fonction de critères comme les revenus et charges mensuels et le taux d’endettement.

La capacité d’emprunt pour obtenir un prêt immobilier notaire

Pour savoir quel bien immobilier vous pouvez acheter, encore vous faut-il définir votre budget d’achat en fonction de votre capacité d’emprunt. Cette dernière désigne le capital maximum que vous pouvez empruntez en fonction de :

  • Votre statut professionnel : la stabilité professionnelle constitue un élément crucial pour l’obtention d’un prêt immobilier notaire. On l’a dit plus haut, vous pouvez exercer votre activité sous un statut salarié ou un statut libéral. Dans cette dernière situation, l’octroi d’un emprunt est possible si vous disposez d’une ancienneté d’un an ou de 3 ans suivant les établissements prêteurs démarchés ;
  • Vos revenus : en fonction de votre statut professionnel, vous percevez soit des bénéfices non commerciaux (BNC), soit des salaires. La capacité d’emprunt prend en compte l’intégralité de vos salaires et primes inscrites au contrat de travail. Pour un travailleur indépendant, elle comptabilise une moyenne des BNC sur une période de 1 à 3 ans ;
  • Vos charges ;
  • Votre apport personnel ;
  • Le taux d’emprunt, qui varie notamment en fonction de la durée de remboursement ;
  • Le taux d’endettement.

 

À savoir : si vous exercez votre activité sous un statut d’indépendant, vous devez fournir un bilan comptable de la société ou de l’entreprise.

L’apport pour le crédit immobilier des notaires 

Aujourd’hui, il est très difficile d’emprunter sans apport personnel. Constitué par l’épargne que vous avez mise de côté afin de concrétiser votre acquisition (résidence principale, secondaire ou investissement locatif), il sert à financer les frais annexes comme les frais de notaire, les frais d’agence immobilière ou les frais de dossier.

Au minimum, les organismes de crédit exigent un apport représentant 10 % du montant de l’achat immobilier. Vous pourrez mieux négocier le taux d’intérêt, les conditions d’emprunt et obtenir plus facilement un crédit si vous pouvez apporter plus.

Le taux d’endettement pour le prêt immobilier d’un notaire

Il constitue un critère essentiel dans la décision d’octroi ou non d’un emprunt immobilier. Se calculant avant la formule charges / moyenne des revenus nets x 100, le taux d’endettement permet de déterminer si vos charges ne sont pas trop lourdes par rapport à vos revenus disponibles.

Pour ne pas nuire à la solvabilité de l’emprunteur, ce taux d’endettement est limité à 35 % (décision du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF). Les établissements financiers peuvent toutefois déroger à cette règle pour 1 dossier sur 5. Ils doivent accorder la priorité à l’acquisition de la résidence principale et aux primo-accédants.

Le taux d’emprunt du notaire

Le taux immobilier varie en fonction :

  • Du pourcentage d’apport ;
  • De la durée de remboursement : vous bénéficiez d’un meilleur taux si vous empruntez sur une durée courte, et inversement ;
  • Du profil d’emprunteur : les notaires libéraux peuvent se voir appliquer une surcote du fait de leur statut d’indépendant. Ils ont tout intérêt à demander à un courtier en prêt HelloPrêt de les accompagner pour négocier.

Voici la moyenne et la tendance actuelles des taux par durée de remboursement :

Durée d’emprunt Taux immobilier moyen Tendance
15 ans 3.72 % ⬆️
20 ans 3.92 % ⬆️
25 ans 4.08 % ⬆️

Vous ne devez pas seulement prendre en compte le taux nominal pour comparer les offres de prêt, mais préférer le taux annuel effectif global (TAEG). En effet, celui-ci intègre les autres frais liés au crédit immobilier, comme l’assurance emprunteur et la commission du courtier en financement.

La durée de remboursement du prêt immobilier pour notaire

La durée maximale d’emprunt dépend de votre projet immobilier. 

  • Si l’acquisition concerne la résidence principale ou secondaire : la durée de crédit peut aller jusqu’à 25 ans + 2 ans de différé si vous faites construire ou réalisez des travaux ;
  • Si l’achat concerne un investissement locatif, la durée de remboursement est de 20 ans maximum.

La capacité de gestionnaire du notaire 

Pour traiter la demande de prêt, les banques demandent un certain nombre de documents, dont les relevés de compte bancaire des 3 derniers mois. 

Si vous avez été à découvert, même autorisé sur cette période, vous vous exposez à un refus de prêt. Il vaut donc mieux différer le projet d’autant !

Existe-t-il des prêts spécifiques pour les notaires ?

Non, il n’existe pas de prêt immobilier spécifique pour le métier de notaire. Vous pouvez ainsi souscrire :

 

Sous conditions, vous pouvez peut-être prétendre à un prêt Action Logement (réservé aux salariés) ou être éligible à un prêt à taux zéro (PTZ). Ces deux prêts viennent compléter un prêt principal et ne financent donc pas intégralement l’achat.

Quelle assurance de prêt pour un notaire ?

Que vous agissiez en tant que travailleur indépendant ou salarié, vous devez couvrir le prêt immobilier avec une assurance emprunteur. Celle-ci a pour vocation de prendre en charge le montant du capital restant dû ou les mensualités d’emprunt, si vous êtes victime d’un aléa de la vie (maladie ou accident).

Les garanties de l’assurance emprunteur pour notaire

Au minimum, vous devez être couvert contre les risques de décès et de perte totale et irréversible de l’autonomie (PTIA). En fonction de sa politique et de la nature de votre projet immobilier (résidence principale ou locative), les banques peuvent exiger d’autres garanties comme :

Le coût de l’assurance de prêt pour notaire 

Le prix de l’assurance de prêt d’un notaire varie en fonction :

  • Du mode de calcul de la prime d’assurance : il existe en effet deux possibilités. Soit la cotisation est calculée sur la base du capital emprunté, et dans ce cas-là elle reste inchangée tout au long du contrat. Soit la cotisation est calculée sur la base du capital restant dû et son montant sera de plus en plus faible au fil du remboursement ;
  • Du taux d’assurance : il dépend de votre âge, de votre état de santé, de votre profession ou encore vos habitudes de consommation (tabagisme…).

Quelles garanties pour le prêt immobilier notaire ?

Le prêt doit être couvert par une assurance de prêt et par une garantie. Celle-ci permet le remboursement du prêt auprès de la banque, dans les situations non couvertes par l’assurance (insolvabilité, par exemple).

 

Il existe deux catégories de garanties :

  • Les garanties personnelles : un organisme ou une personne privée se porte garant du remboursement du prêt immobilier ;
  • Les garanties réelles : elles portent sur le bien immobilier. Entrent dans cette catégorie : l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers ou encore le nantissement.

Pour des raisons de facilité, les banques préfèrent la garantie apportée par un organisme de cautionnement comme Crédit Logement. Tant mieux, c’est la moins onéreuse pour l’emprunteur !

Ce n’est que si votre dossier est refusé par les organismes de cautionnement que vous proposez d’autres garanties. L’inscription en privilège de prêteurs de deniers est moins chère que l’inscription et la mainlevée d’une hypothèque.

 

Vous êtes désormais incollable sur le prêt immobilier des notaires. Contactez un courtier en prêt immobilier HelloPrêt pour négocier au mieux le taux d’intérêt et les conditions d’emprunt !